Le 1er mai, la gauche agressée par ceux qui prétendent la défendre : chronique d’un déni de solidarité
La fête des travailleurs, ce moment sacré d’unité populaire, s’est muée en théâtre d’une honte : le stand du Parti socialiste, présent au sein du cortège parisien, a été attaqué par des militants vêtus de noir, masqués, se réclamant d’un antifascisme qui a, ce jour-là, perdu toute boussole morale. Insultes, bousculades, slogans haineux, coups portés à des militants et à des élus venus défendre les droits sociaux, l’égalité, la justice. Voilà le vrai visage de ceux qui ont osé traiter de “collabos” celles et ceux qui, depuis un siècle, portent les combats ouvriers, féministes, antiracistes, écologistes, et oui, socialistes. Que reprochent-ils au PS ? D’être institutionnel ? D’avoir exercé le pouvoir ? D’avoir, comme toute formation politique, commis des erreurs, sans jamais cesser de lutter pour un monde plus juste ? En vérité, ce procès en trahison est l’arme de ceux qui préfèrent la pureté morale au réel, l’incendie à l’argument, la haine à l’espérance. Ceux qui s’attaquen...