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Le 1er mai, la gauche agressée par ceux qui prétendent la défendre : chronique d’un déni de solidarité

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La fête des travailleurs, ce moment sacré d’unité populaire, s’est muée en théâtre d’une honte : le stand du Parti socialiste, présent au sein du cortège parisien, a été attaqué par des militants vêtus de noir, masqués, se réclamant d’un antifascisme qui a, ce jour-là, perdu toute boussole morale. Insultes, bousculades, slogans haineux, coups portés à des militants et à des élus venus défendre les droits sociaux, l’égalité, la justice. Voilà le vrai visage de ceux qui ont osé traiter de “collabos” celles et ceux qui, depuis un siècle, portent les combats ouvriers, féministes, antiracistes, écologistes, et oui, socialistes. Que reprochent-ils au PS ? D’être institutionnel ? D’avoir exercé le pouvoir ? D’avoir, comme toute formation politique, commis des erreurs, sans jamais cesser de lutter pour un monde plus juste ? En vérité, ce procès en trahison est l’arme de ceux qui préfèrent la pureté morale au réel, l’incendie à l’argument, la haine à l’espérance. Ceux qui s’attaquen...

Maîtriser l'art du discours éloquent : comment captiver et convaincre en 20 secondes chrono

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Par un monde saturé de contenus, le vrai pouvoir n’est plus entre les mains de ceux qui crient le plus fort, mais entre les lèvres de ceux qui savent séduire.  Bienvenue dans l’ère du mot qui claque, de la punchline calibrée, du storytelling chirurgical. Dans un monde où l'attention se compte en secondes, l’art de parler juste – et vite – est devenu une arme redoutable. Une arme que les puissants maîtrisent, et que le commun des mortels ferait bien d’apprendre à brandir. Parler, tout le monde sait. Mais captiver, hypnotiser, convaincre ? C’est un art. Un art qui se joue dans les premières vingt secondes. Oui, vingt. C’est le temps que vous accorde l’interlocuteur moyen avant de passer à autre chose. Un swipe de plus, un regard ailleurs, un soupir qui vous efface. Vous avez vingt secondes pour exister. Pas une de plus. Dans ces précieuses secondes, il faut frapper. Pas forcément fort, mais juste. Capter l'attention n’est plus une question de volume, c’est une questio...

Les réseaux sociaux, prisons à ciel ouvert : comment nos cerveaux sont piratés à coup de notifications

C’était un jour comme un autre. Vous étiez en train de travailler, de cuisiner ou de profiter d’un rare moment de calme.  Soudain, un "ding" résonne depuis votre téléphone. Une notification. Un message. Une mention. Peut-être rien d’important, mais voilà : vous déverrouillez l’écran. Vous ouvrez l’application. Et sans même comprendre comment, deux heures ont passé. Vous êtes encore là, à scroller, à cliquer, à réagir. Vous n’aviez rien prévu. Et vous n’en retirez rien. Bienvenue dans l’une des prisons les plus sophistiquées de notre ère : les réseaux sociaux. Les géants du numérique – Meta, TikTok, X et consorts – ne vendent pas des services, ils vendent votre attention. Et ils la vendent cher. Pour cela, ils n’ont pas besoin de barreaux. Ils ont mieux : la dopamine, la psychologie comportementale, les biais cognitifs et des milliards de dollars investis pour rendre leurs interfaces aussi addictives qu’un casino de Las Vegas. Chaque notification est une accroche, un hameçon t...