Gaza sous les bombes : quand le monde détourne le regard face à un génocide annoncé

Une fois encore, le sang a coulé sur Gaza. Le 7 mai 2025, l’armée israélienne a frappé avec une violence inouïe plusieurs quartiers densément peuplés de la bande de Gaza. 
Parmi les cibles : une école transformée en refuge, un marché bondé, un restaurant de fortune où des familles tentaient simplement de survivre. Bilan : au moins 59 morts, dont une majorité de femmes et d’enfants. Et que dit le monde ? Rien, ou presque.

Cela fait maintenant plus d’un an et demi que Gaza est plongée dans l’enfer. Depuis le 7 octobre 2023, plus de 52 000 Palestiniens ont été tués, selon les autorités sanitaires de Gaza. La grande majorité sont des civils. Des hôpitaux détruits, des écoles rasées, des familles entières rayées de la carte. Il ne s’agit plus d’une opération militaire. Il ne s’agit plus de "riposte". C’est un carnage systématique, ciblé, planifié : c’est un génocide.

L’armée israélienne affirme cibler des "infrastructures terroristes", mais qui croit encore à cette rhétorique ? Chaque missile qui s’abat sur une école, chaque tir d’artillerie sur un camp de réfugiés, chaque bombe sur une maison pleine de civils, creuse la tombe de la crédibilité morale d’Israël. Et face à cela, les grandes puissances, à commencer par les États-Unis et l’Union européenne, gardent le silence, ou pire, soutiennent activement l’agresseur en lui fournissant armes, technologies et couverture diplomatique.

L’ONU elle-même parle désormais d’un risque d’« anéantissement » de la population de Gaza. Mais les déclarations ne remplacent pas l’action. Où sont les sanctions ? Où est l’embargo sur les armes ? Où sont les tribunaux internationaux ? Le droit humanitaire, si prompt à s’appliquer ailleurs, semble s’évaporer quand il s’agit d’Israël.

Ce silence est une complicité. Ce refus d’agir est une approbation. Et pendant ce temps, Gaza meurt. Lentement, méthodiquement, sous les bombes, dans l’indifférence générale.

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